****************************************** Date: 14/12/2015 Présents: (collectif) Philippe, Fred, Cyrus, Sylvian, (mairie) Michel Olivier, Colette Reclus: élue en charge des Espaces Verts et de Environnement (EVE). Objectifs: Présentation du projet à l'élue, visite des serres municipales, définition des conditions d'accès et d'utilisation des serres. L'idée générale du projet a été d'abord présentée à l'élue, qui avait apparemment lu notre document assez attentivement. Elle a redit que cela s'inscrivait vraiment dans la ligne choisie par la mairie, que ce soit par rapport aux questions environnementales ou de tissage du lien social. Lorsque nous avons répété notre souhait d'interagir fortement avec les pépiniéristes municipaux, Michel Olivier en a profité pour nous présenter leur projet d'aménagement d'un grand espace au sein de la pépinière (à vue de nez pas loin d'un demi-hectare) pour un espace pédagogique, d'expérimentation et de démonstration, monté de façon collégiale par le service EVE. Livrable début Juin, ce projet inclura une mare, des ruches, une haie bocagères avec différentes strates (herbacée, arbustive...), un verger "classique" avec des arbres taillés de différentes manières (haute tige, taille à branches horizontale dont je ne me rappelle plus le nom... etc.), des espaces "potagers" composés de différents types de buttes, un espace "mandala". Bref, un truc chouette et qui va bénéficier de moyens humains, matériels et financiers importants. Il constituera un lieu d'échange important pour tous les porteurs de projets comme le nôtre. Nous avons ensuite attaqué le point central de notre discussion: les travaux d'aménagement qui seront conduits sur le site. Il semble qu'il y a ait eu une incompréhension lors de notre rencontre de Décembre. Nous avions compris qu'il nous feraient les noues avec les engins de la mairie, et qu'ils nous prépareraient la parcelle à l'intérieur (à la charrue) pour que nous fassions les buttes nous même (et je pensais même pouvoir négocier qu'ils nous fassent carrément les buttes dans la foulée des noues). Or Michel Olivier ne voyait pas du tout les choses comme cela. Ils n'acceptent pour l'instant que de passer la charrue en suivant nos tracés, et charge à nous de faire, à la main, les portions de noues que nous pourrons, en plus des buttes. Ils voient cela comme un moyen pour nous de leur prouver notre motivation avant de s'engager plus de leur côté. Après une âpre négociation, la seule chose que nous avons pu obtenir, c'est que l'année prochaine, si le projet est bien lancée l'aménagement du reste des noues pourra être mécanisé. II va donc falloir se retrousser les manches pour cette année ! Nous allons devoir revoir à la baisse la longueur de noue à aménager pour cette année, et nous contenterons probablement d'aménager la partie de la noue supérieure (Sud-Ouest) allant de la barrière de la résidence jusqu'au sentier (une trentaine de mètres). Pour ne pas perdre de temps nous planifions donc une journée complète (et probablement intense) de gros œuvre le weekend des 5-6 Mars (A NOTER DANS VOS AGENDAS). Il nous faut trouver tous les outils nécessaires d'ici là: - pelles - houes (bien aiguisées) - râteaux - houes - brouettes - bâches - poubelles de jardin - autres ? Pour le balisage, ils suggèrent qu'on fasse au plus simple en marquant à la peinture directement sur le sol. Certes pas très écologique mais gain de temps et pas de risque d'arrachage entre le moment du balisage et le passage des engins (ils s'engagent à passer dans le début de semaine du 29/02 mais il faudra bien le leur rappeler). Cela nous a amené à redéfinir les objectifs de la sortie prévue avec ceux qui seront présent le 21/02: déraciner des robiniers faux-accacia qui nous serviront d'arbres support sacrificiels (ils seront entreposés dans la pépinière en attendant d'être replantés dans la noue) et récolter des branches d'osier et de saule qui seront mis à tremper d'ici là. La visite des serres: un espace chaud (T > 18 °C) pour les semis puis des espaces avec des températures plus fraiches pour la croissance des jeunes arbres les plus sensibles. En extérieur: un tunnel où pourront être stockés les jeunes plants ou boutures à protéger du gel, un espace transitoire (je ne me rappelle plus le nom) constitué d'un substrat très léger (sable ou terreau d'épines de pin) pour stocker les jeunes arbres avant installation sur place. Il y a également une zone ombrée pour les plantes sensibles à la lumière. Michel Olivier nous fera une liste des arbres et arbustes qu'ils peuvent nous fournir (beaucoup sont des essences indigènes, un point auquel ils attachent beaucoup d'importance). Parmi celles-ci figurent des charmes, du buis, un chêne vert, de l'osier (mais ça on peut en trouver n'importe où), du cornouiller (sanguin ? mâle ?)... Sur la question financière, ils ont confirmé qu'on pourrait compter sur env. 500 € à répartir sur 5 ans pour l'achat d'arbres fruitiers.